Comprendre la reprogrammation du moteur

 

Chaque année, des millions de véhicules, de différents niveaux de puissance, sillonnent les routes françaises

 On peut croiser aussi bien de petites voitures, avec leur moteur de 50 Cv, que de gros SUV, développant une puissance monstre de 350 Cv. De nombreux automobilistes n’ont pas eu la chance de conduire ou d’avoir testé correctement une autre voiture. De même, la plupart des gens ont appris à conduire avec la voiture de leurs parents, puisqu’ils n’avaient pas tout simplement eu les moyens de s’en offrir. Au bout d’un moment, on peut se lasser de conduire notre propre voiture, parce que celle de notre meilleur ami fait 50 Cv de plus. Souvent, notre choix se porte sur une reprogrammation du moteur.

 

Deux possibilités s’offrent aux conducteurs en quête de plus de puissance et de couple pour leur voiture. Soit, ils installent un boîtier additionnel. Il s’agit d’un appareil électronique qui sera relié sur le calculateur et qui permet de gérer les commandes internes du véhicule à la place de l’ECU. Soit, ils s’orientent vers une reprogrammation du moteur . Évidemment, la deuxième option est la meilleure, puisque les résultats sont notables et que vous avez l’assurance d’un travail bien fait.

 

En principe, il existe trois niveaux de reprogrammation du moteur, que les garages ont parfois l’habitude d’appeler « stage ». Pour la reprogrammation du moteur Stage 1, seule une recartographie du calculateur est nécessaire. Autrement dit, la voiture sera placée sur banc de puissance et un appareil spécifique sera branché sur son port OBD qui se trouve sous le tableau de bord. Les données originales stockées dans le calculateur seront alors remplacées par de nouveaux réglages moteurs (allumage, pression du turbo pour les moteurs suralimentés, injection, admission, échappement…). Ainsi, le moteur sera plus performant sans avoir à changer des pièces mécaniques.

 

Seulement, si les gains obtenus lors du Stage 1 ne vous conviennent pas, rien ne vous empêche de poursuivre avec le Stage 2. Dans ce cas, certains éléments du moteur seront remplacés. Lors de stage, vous pouvez améliorer l’admission d’air avec un filtre sport ou une autre boîte à air, ou encore d’améliorer l’évacuation des gaz d’échappement. Enfin, le stage 3 consiste à remplacer des pièces internes et des parties vitales du moteur. Par exemple, on pourrait installer un plus gros turbocompresseur ou modifier l’alésage de la cylindrée. Il est également envisageable de monter un kit d’arbres-à-cames pour atteindre les performances envisagées. Contrairement à certaines idées reçues, le stage 3 n’aura aucun impact négatif sur la fiabilité du moteur.

 

Quoi qu’il en soit, il est recommandé de faire appel à un garage expérimenté puisqu’une mauvaise reprogrammation de votre moteur risque d’accélérer l’usure précoce des pièces internes du moteur.